Le future modèle VÉ d’Apple : les détails que les étudiants en école mécanique ne doivent pas rater
À l’heure actuelle, il est impossible de dissocier la mécanique automobile des nouvelles technologies de communication et des procédés d’économie d’énergie. Ce nouveau trinôme résume la course folle des constructeurs de tous les bords vers l’automobile parfaite : puissante, intelligente et écologique. Par le passé, l’horloger suisse Swatch avait entrepris le projet de construire une automobile pratique en misant sur le rendement écoénergétique. Pari réussi, la Smart a traversé un long chemin depuis le milieu des années 1990 pour aboutir à ce qu’elle est aujourd’hui.
À qui le tour, aujourd’hui ? À la pomme de feu Steve Jobs. Si la marque américaine a révolutionné l’industrie des nouvelles technologies de communication depuis presque dix ans, elle envisage de se lancer maintenant dans une activité qui, à priori, n’est pas la sienne. Pourtant, le pari ne semble pas si fou que cela et pourrait déboucher sur de belles trouvailles.
Étudiants en formation de mécanique automobile allons découvrir comment Apple pourrait faire de l’ombre à des géants de l’automobile électrique comme Tesla !
Une économie prospère et une technologie transférable
Apple a les prérequis pour se lancer dans une industrie qui est au goût du jour. Avec une économie prospère (notamment des réserves financières et un capital trois fois plus grand que certains géants de l’automobile) et une technologie modelable et transférable à souhait, le monstre de la Silicon Valley peut prétendre à construire une automobile qui pourrait créer un tournant dans l’histoire de l’automobile. À l’image de son téléphone lancé en 2007 et qui a révolutionné le marché, la voiture électrique d’Apple a des chances de créer la même vague.
Si, pour le moment, très peu d’information est disponible à propos de cette initiative, plusieurs éléments indiquent que le projet est en bon chemin. En parlant de projet, Apple a décidé de baptiser ses recherches « Project Titan ». Un projet titanesque dans les proportions ou dans son impact sur l’industrie ?
Lorsqu’on évoque Apple, un de ses atouts majeurs demeure l’autonomie de la batterie. Jusqu’à date, la pile qu’utilise Apple pour ses tablettes et téléphones a fait ses preuves face aux rivaux. Pour une voiture électrique, la question de l’autonomie est vitale puisque sa réussite repose sur sa capacité à remplacer les hydrocarbures comme source d’énergie. Théoriquement, cet aspect devrait être le point fort d’Apple pour donner le jour à une voiture électrique qui rivalise avec les grands comme Tesla. Dans la foulée des indices révélateurs, le procès intenté par le constructeur de batteries A123 Systems contre Apple pour détournement de ses cadres est un argument qui soutient que la pomme est bien confirmée dans ses convictions.
Tesla dans le collimateur de la Pomme
Pourquoi Tesla précisément ? Tout simplement parce qu’il y a des similitudes entre les deux constructeurs, même si ces derniers n’opèrent pas dans le même créneau. Enfin, pas pour le moment ! Les deux géants sont à la pointe de leurs industries respectives et offrent des produits esthétiquement épurés avec le nec plus ultra de la technologie.
D’ici 2020, le projet titanesque d’Apple pourrait voir le jour à condition d’opérer des partenariats stratégiques avec des opérateurs confirmés dans le segment de la voiture électrique. Économiquement, partager le marché avec Tesla (dont les produits se vendent dans une fourchette de 80 000 à 120 000 dollars) revient à empocher de jolis bénéfices ! Si le terrain ne lui est pas totalement inconnu, Apple devrait quand même s’offrir des garanties scientifiques et industrielles avant de se ruer à la conquête de l’automobile !
Étudiants d’école mécanique automobile, que dites-vous de ces rumeurs ? Est-ce que vous croyez qu’un jour dans les ateliers des cours de mécanique automobile, nous allons retrouver un iCar ?