Système anticollision: zoom sur une technologie incontournable pour les étudiants en mécanique
Les systèmes de sécurité active existent depuis plus de 13 ans et n’ont cessé de s’améliorer en prenant de plus en plus de place dans l’industrie automobile. Toujours plus efficaces pour éviter les collisions ou réduire leur gravité, les systèmes anticollisions pourraient, un jour, devenir obligatoires au même titre que les ceintures de sécurité.
Voici ce qu’il faut savoir sur les forces et les faiblesses de ces systèmes, et les défis à relever pour assurer leur entretien sur le marché secondaire.
Des progrès remarquables
Depuis leurs débuts, les systèmes anticollision des constructeurs automobiles n’ont cessé de s’améliorer et sont de plus en plus accessibles. Cependant, ces équipements présentent encore quelques failles. Fonctionnels grâce à des radars et des caméras, les systèmes anticollision peuvent être perturbés par les conditions météo. Par exemple, la neige accumulée peut réduire les capacités du détecteur de déviation de voie.
Devenus actifs, les systèmes de sécurité embarqués permettront, lors d’un risque de collision frontale, d’avertir l’automobiliste si ce dernier est distrait. En cas de freinage trop léger, le véhicule pourra seconder le conducteur en freinant en conséquence. Si un impact est imminent et que l’automobiliste ne réagit pas, le véhicule sera capable de freiner à sa place.
Avant de basculer vers la voiture autonome, les mécaniciens-réparateurs d’automobiles verront d’abord des technologies conçues pour prendre le relais des automobilistes en cas d’accrochage ou d’accident. Une fois au point, les technologies d’allègement et d’évitement des collisions pourraient devenir obligatoires pour les nouveaux véhicules, comme l’ont été les ceintures de sécurité en 1967.
Le suivi des systèmes anticollision
Pour qu’elle soit efficace et donne tout son potentiel, la technologie nécessite un entretien à long terme. Si cette dernière tend à se retrouver dans tous les véhicules dans un avenir proche, les étudiants en école de mécanique automobile devront relever de nouveaux défis pour assurer son suivi.
En effet, les systèmes d’aide de conduite sont connectés au contrôle des freins et de la vitesse, aux suspensions, à la direction et aux capteurs de déclenchement des coussins gonflables.
Si les systèmes de sécurité deviennent un jour obligatoires et que les automobilistes sont ouverts à payer le prix fort pour les réparer, les ateliers devront s’adapter et proposer systématiquement un diagnostic complet du système informatique. Cela permettra d’identifier facilement les problèmes qui ne sont pas affichés sur le tableau de bord et d’effectuer les mises à jour importantes.
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